Ne doutez pas que le football féminin français soit suivi dans toute l’Europe, notamment quand il s’agit de la finale de la Women Champion’s League.

On le sait, les finales européennes ont souvent été disputées.

On peut se rappeler celle du club suédois de Tyresö qui l’a perdu en menant 0-2 après avoir été remontée par Wolfsburg pour son doublé européen (4-2, 2014) sous l’impulsion d’une Nadine Kessler qui deviendra la joueuse UEFA et FIFA de l’année.

On pense aussi à la finale 2015, où le titre a été remporté par le FFC Frankfurt à la 92′, dans les derniers instants du jeu alors que tous et toutes attendaient la prolongation européenne (2-1) entre Frankfurt qui gagna son 4è titre et le PSG qui venait pour la 1ère fois.

On ne peut oublier celle de 2016 entre l’OL et Wolfsburg, de retour. Un combat de seigneurs européens avec leurs quatre titres (2011, 2012, 2013 et 2014) revenant sur le devant de la scène et repris par l’OL de Gérard Prêcheur, grâce à une tactique inattendue avec Amandine Henry, latérale droite. Ada Hegerberg, en pleine bourre avait marqué le premier but et Alexandra Popp avait égalisé de la tête à la 87′.

Pour l’édition 2017 entre les deux clubs français :  

Pour Linda Bresonik, au PSG de 2012 à 2014 et qui a vu les structures et les ambitions des clubs français se développer sera devant le match. Son opinion : « C’est bien difficile à dire. Je pense que cette saison le PSG a tout ce qu’il faut pour gagner. Comme quelqu’un qui est extérieure, je trouve que l’entraîneur a fait bouger les choses. Les chances sont 50-50. La meilleure forme le jour de la finale va décider du match»

Quant à Elise Bussaglia, qui a joué dans les deux clubs. Elle a le coeur français et se demande si elle ne rêve pas de voir deux clubs français en finale européenne : « Je suis vraiment très heureuse pour Lyon et Paris, parce que elles ont fait un beau parcours en Ligue des Champions, même si j’aurais préféré qu’on se qualifie avec Wolfsburg pour cette finale. Je suis très contente pour le foot féminin français qu’il y ait deux clubs français qui le représente. Un club français va gagner un titre européen, c’est une très bonne nouvelle.»

Je crois qu’il ne faut pas voir autre chose dans cette finale.

Tout ceux qui ont démarré le football féminin français, au final, restent coi devant cela : « deux clubs français en finale européenne. Qui l’aurait cru ? ».

Alors ils peuvent se dire une chose, les gens d’hier et d’aujourd’hui : Joueuses, staffs, dirigeants, fédé, supporters, parents : « Vous avez bien bossé ! »

William Commegrain lesfeminines.fr