Les trophées de la D1F ont été attribués en pleine période de Cannes et si Clairefontaine parait être le centre du football français, un petit passage sur la Croisette pourrait donner un petit air de fête à cet événement qui, de toute manière, est appelé à grandir et à prendre son identité.

Le onze de la D1F, fait par les médias qui couvrent le football féminin (dont les feminines ont fait partie comme de nombreux autres) a donné 1 montpelliéraine, Sakina Karchaoui, latérale gauche pour 5 parisiennes et Lyonnaises. Pour ma part, j’avais trois différences avec ces onze joueuses. Bien qu’ayant demandé son avis à quelques montpelliérains pour ne pas avoir vu l’équipe de Jean Louis Saez assez souvent pour m’autoriser de ne pas en sélectionner, j’avais préféré mettre Eve Perisset à gauche et intégrer Ashley Lawrence à droite.

Je trouvais que cette saison, Sakina Karchaoui avait réussi la performance de se maintenir au niveau de la découverte de l’an dernier mais qu’en fait, d’autres avaient surgi. Enfin, je n’avais pas mis Eugènie le Sommer, trouvant qu’au moment des votes, elle était devenue moins prépondérante que Marie-Laure Delie, dans la réussite de son équipe, ce qui ne veut pas dire moins buteuse.

Enfin, si Sofia Jakobsson n’avait pas été blessée. Elle aurait été pour moi, sans problème, la meilleure joueuse de la saison 2017. Elle a fait une demi-saison d’un niveau incroyable. Elle aurait pu prendre la place d’une Dzsenifer Marozsan, qui a du Hatem Ben Arfa dans son jeu. Tout autant collective quand avec un tel talent on rêverait de la voir dribbler tout le terrain. Ce qu’elle a dû faire dans les cours d’école, quand l’accès au cours du plus haut niveau, ont imposé, à l’excès, de lâcher ce ballon qui dans ses pieds et avec son instinct, aurait tout du génie Tsigane. Libre, insolemment libre.

TRophée de la D1F 2016-2017. Credit fff. lesfeminines.fr

Trophée de la D1F 2016-2017. Credit fff. lesfeminines.fr

Les récompenses de l’UNFP avaient mis en valeur la capitaine allemande de l’Olympique Lyonnais, Dzsenifer Marozsan, 24 ans, au titre de la meilleure joueuse de D1F alors que la meilleure espoir de la saison 2016-2017, a été attribué à Sakina Karchaoui, la latérale gauche de Montpellier Hsc.

La meilleure joueuse de la saison 2016-2017 a été attribué à Eugènie Le Sommer, Olympique Lyonnais, qui se trouve actuellement en tête des buteuses du championnat quand le trophée du meilleur espoir a été reçu par Grace Geyoro (PSG, 20 ans) qui doit savoir, que ce trophée ne prédispose pas particulièrement à d’autres.

On s’habitue vite à un jeu et la difficulté de Grace Geyoro que j’avais mis en valeur en décembre 2016, au titre « non-officiel » de meilleure jeune espoir mondial après le championnat mondial des U20, doit écouter les propos de Sandrine Soubeyrand sur « la formation ». Etre en cours d’apprentissage.

Christophe Parra, de l’Olympique de Marseille, qui voit le football de manière différente des autres, a remporté la consécration 2017 après ce très bon travail de remontée qui l’a hissé à la quatrième place, en compétition avec Gérard Prêcheur et Patrice Lair. Tous justes sortis de la finale de la Coupe de France remportée par l’Olympique Lyonnais pour voir l’arbitre de la finale Solen Dallongeville partir avec la consécration 2017, sous le sourire du titre du Fair Play 2017, attribué à l’Olympique Lyonnais, après les mots des lyonnaises au sortir de l’Acte 2 de la confrontation entre les deux clubs professionnels.

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Le plus beau but de la D1F féminine sera attribué à la bordelaise Juliette Loumagne lors de la 1ère journée de la saison face à l’Olympique de Marseille sur un superbe retourné acrobatique (http://dai.ly/x4zxbe8) ; alors que c’est la joueuse du Val d’Orge, Julie Machart, qui remportera le trophée de la meilleure joueuse de la D2F.

Les trophées se termineront avec la nomination de Katarzyna Kiedrzynek, comme meilleure gardienne de la D1F qui pour moi, n’aura pas fait sa meilleure saison, incroyable d’émotions et de talents quand on l’avait découvert en 2014, gagnant sa place au PSG et qu’on a retrouvé lors de ce second acte en finale de la Coupe de France.

William Commegrain lesfeminines.fr