Jeudi. 20h15. 1/4 de finale. WCL. Le 5 Janvier 2017, Alex Morgan a atterri à Lyon-Saint Exupéry dans cet aéroport de la nouvelle région Auvergne – Rhône Alpes comme un « Petit Prince » au féminin, pour apporter à tous les supporters des féminines lyonnaises, ce rêve sans cesse renouvelé de la 4ème conquête du titre européen, déjà conquis à trois reprises (2011, 2012, 2016).

L’Objectif d’Alex Morgan : la Women’s Champions League.

A 27 ans, l’américaine d’Orlando, comme son pays aux 50 étoiles, avec « ses bientôt 3 millions de followers sur twitter » qui devraient rejoindre « ses déjà plus de 3 millions de sa page facebook », n’est venue en France que pour le plaisir de jouer la Women’s Champions League 2017, compétition qui n’existe pas aux Etats-Unis, pays de l’éternel numéro 1 mondial depuis que la balle ronde se joue avec des talons.

Alex Morgan a son arrivée en France. Crédit France 3. lesfeminines.fr

Alex Morgan a son arrivée en France. Crédit France 3. lesfeminines.fr

Quel autre meilleur adversaire que le Vfl Wolfsburg ? 

Elle ne pouvait pas mieux tomber en cette période de Printemps européen en se trouvant opposée, avec sa nouvelle équipe lyonnaise, au football allemand, numéro deux mondial, huit fois championnes d’Europe et dont le championnat a donné l’exploit d’avoir produit 9 gagnants de la Women’s Champions League sur 15 éditions (Frankfurt (4), Wolfsburg (2), Potsdam (2), Duisburg).

L’Olympique Lyonnais, le club de Jean-Michel Aulas, connaît bien le Vfl Wolfsburg financé ar Volkswagen pour l’avoir gagné en finale de la dernière édition 2016, reprise sur le fil par une tête allemande d’Alexandra Popp à la 87′ alors qu’à la 13′, c’était une ancienne joueuse de Potsdam (2012-2014), Ada Hegerberg (13′) qui avait marquée sur un service d’une ancienne « teammate », Pauline Bremer (Potsdam, 2012-2015) devenue aujourd’hui, un petit monstre de physique allemande, au jeu à la française.

L’affaire s’était bien terminée pour les françaises avec en plus, en son sein, la jeune Ada Hegerberg, encadrée par Lotta Schelin, nommée Joueuse UEFA 2016.  Une petite revanche de 2013 où, le Vfl Wolfsburg, pour son premier passage en Women’s Champions  League, avait gagné le titre européen contre l’Olympique Lyonnais sur un pénalty litigieux pour une main de la nouvelle secrétaire générale de la fff, Laura Georges, privant l’Olympique Lyonnais d’une performance unique : un troisième titre consécutif de Women’s Champion League (2011, 2012).

Une Belle avec Wolfsburg

On en est donc à la Belle, pour une Belle qui a mis son temps pour marquer ses premiers buts français. Comme le font toutes les stars. Allez savoir ! Un jour avec le sourire, un jour sans.

Rodez Aveyron, une région bien de chez nous, a vu débarquer la jeune américaine, au lendemain d’une quatrième place de l’équipe Championne du Monde 2015 « At Home » qui a fait écrire en anglais à tous les écrivains américains des comptes twitter la célèbre phrase « tout ce qui ne tue pas rend plus fort » pour finir par aller chercher par deux fois et en deux minutes (66′, 67′)  les deux premiers buts français de l’américaine pour une victoire aisée (0-5).

Le match d’Alex Morgan

Wolfsburg s’est mis au niveau de l’Ol en 2017 avec des scores sévères (4-1 et 1-8) pour les deux premiers matches commencés le 18 février 2017 en finissant par un sécurisant 2-0 face au Bayern lui donnant une marge de sécurité pour la seconde place européenne, dans l’attente de l’opposition avec Potsdam qui pourrait leur attribuer le titre. C’est dire que les « Louves » sont en confiance.

« It’s The D-Day ! » Alex Morgan va dévaler les Champs-Elysées de la gloire si elle boute hors de notre mémoire, la force en plus de la volonté allemande de se venger d’une défaite méritée en finale (mai 2016) mais qui ne s’est jouée, cependant, qu’au 5ème tir au but, sur en plus, le tir d’une ex-lyonnaise, appréciée et adulée dans la région Rhône-Alpes.

Elise Bussaglia est, avec les Louves de Wolfsburg, l’équipe qui sait le mieux gérer un match pour, en deux expressions, « l’aller comme le retour », finir par donner un sens féminin à cette maxime de Gary Lineker : « Le football est un sport simple : 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes et à la fin, les Allemands gagnent ».

Alex Morgan va être attendue sur cette double confrontation. Regardée. Appréciée et – le sait-elle – en cas de matches extraordinaires, elle devrait mesurer la chance incroyable d’entendre son Président, Jean-Michel Aulas, propriétaire du stade qui recevra la finale de la Coupe du Monde 2019, de tels qualificatifs « de qualité » qu’il serait capable, pour fêter le potentiel quatrième titre européen de l’OL, de faire entrer l’américaine dans « L’Allée des Lumières » si elle flambait.

Et oui, un peu plus de deux mois après, pour Alex Morgan, « It’s the D-Day ».

Wolfsburg (2è de la Bundesliga) contre l’Olympique Lyonnais (1er du championnat de France). En quart de finale de la Women’s Champions League.

Mais qu’est-ce que va nous concocter Gerard Prêcheur ? Lui qui ne veut pas partir sans les trois titres : Europe, Champion de France et Coupe de France.

William Commegrain lesfeminines.fr