« SAVOIR TUER LE MATCH ». C’est ce qui a manqué à Montpellier pour Jean-Louis Saez. Coach de Montpellier. C’était un objectif à domicile. On prend un contre, un but. Une petite dizaine d’occasions pour nous et une grande gardienne ! Un peu de maladresses, un peu de tout. On a jamais réussi à égaliser et on sort de la Coupe.

Lesfeminines.fr C’est terrible de sortir sur un score aussi serré, mais c’est la Coupe.

On fait pas un mauvais match et c’est un match où on sentait que la baraka était du côté de Saint-Etienne. les filles ont insisté, tirés, centrés. On a eu 27 coups francs et corners. Elles ont été héroïques à l’image de leur gardienne. Il faut être efficace dans la surface de réparation. Il y a des matches où cela nous a souri mais sur ce match là, cela ne nous a pas souri. Il faut accepter.

Les filles ont quand même tout donné. Le match aurait pu vit tourner mais voilà, on a pas su la mettre au fond.

lesfeminines.fr Les effets de la quinzaine internationale avec des joueuses nombreuses de parties ?

Jean-Louis Saez. Coach de Montpellier. On a fait le choix de ne pas prendre de risques notamment pour Karchaoui et Toletti qui sont des jeunes joueuses titulaires chez nous. Avec le voyage et le décalage horaire, je les avais mises au repos mais avec mon effectif, l’équipe qui était mise en place avait tout pour gagner.

Quand le match ne tourne pas comme tu le veux tu peux avoir tous les regrets mais avec cette fatigue là, Linda Sembrant qui n’a pas joué. C’est comme cela. Si le match avait tourné autrement, on aurait dit que la gestion était bonne. On a dominé le match, on a eu les occasions. On n’aurait pas eu les occasions. On avait les moyens pour passer. Notamment en deuxième. On aurait égalisé, elles auraient accusé le coup et après qui sait.

Lesfeminines.fr Montpellier troisième du championnat. C’est pas loin quand même ?

Jean-Louis Saez. Coach de Montpellier. Quand on affiche les objectifs. J’avais une attaque à 20-21 ans ce soir. Et que tu as deux filles expérimentées avec deux jeunes joueuses, ce n’est pas rien. L’équilibre est plus facile car les jeunes peuvent s’appuyer sur les plus anciennes. Aujourd’hui, avec les absences de Sofia Jakobsson et de Laetitia Tonazzi, cela me laisse un vide, notamment sur la gestion et l’expérience de savoir tuer les matches.

Cela a été le cas face à Marseille comme face à Paris. Aujourd’hui, on est un peu jeune sur la constance d’un match on arrive pas encore à être constant sur la durée et sur l’efficacité. Il faut aussi apprendre de ces matches là et il faut en sortir grandi pour quand on aura les occasions, il faut les mettre au fond et nous rendre la partie facile.

C’était le cas en début de championnat où on arrivait à marquer facilement les buts. Aujourd’hui on a cette difficulté à marquer les premiers buts. on est dans une période où on est moins en réussite et on va continuer à progresser et finir la saison du mieux possible en sachant que l’on est pas loin et que Paris peut faire une erreur.

On va continuer à y croire, récupérer les internationales qui vont être capables d’être là la semaine prochaine et gagner à Guingamp.

william Commegrain lesfeminines.fr