Depuis le début de l’année 2017, les deux premières journées ont connu des reports nombreux (J12 et J13) reprenant celles qui ont été liées à la Coupe du Monde des U20 (Novembre 1016) et dont le dernier acte devrait se jouer Mercredi 15 février avec un Juvisy – Olympique Lyonnais à Bondoufle (9è journée), à moins que ..

Entre les terrains impraticables, les reports pour des jeunes internationales titulaires prises pour toutes les compétitions ; le football féminin est comme « un sandwich » dont on peut choisir le contenu. Diversifié.

L’Allemagne s’est simplifiée les choses. Deux mois d’interruption. Du football en salle et une reprise de championnat pour le week-end du 18 février.

En attendant que nous propose cette journée comme enjeux ?

Pour la troisième édition des quatre saisons du football féminin, bien moins d’affiches alléchantes pour le grand public comme l’avait été la première édition qui, sur ce week-end, avait réuni les quatre leadeurs habituels du championnat (OL, Montpellier, PSG et Juvisy) dans une confrontation croisée.

Avec les filles, rien n’est jamais pareil !

L’OM reçoit Albi pour une revanche du 1er février 2017 (0-1)

On peut voir deux gros matches. Le premier, opposera l’Olympique de Marseille (4è du championnat) à Albi Asptt, son voisin qui vient juste de sortir la tête de l’eau en prenant, si la décision sur tapis vert ne change pas lui donnant les points de la victoire face au PSG, une 9è place.

La première comme non relégable. C’est une place qui vaut de l’Or.

En essayant de la défendre face à l’OM, Albi prend le côté difficile de l’escalade si on compare le classement ; mais la montée pourrait s’avérer moins pénible pour les Cathares dès lors que l’on tient compte de la victoire sur un score serré de l’OM, à l’extérieur face à Albi (0-1, 58′ Nora Coton Pelagie), poussé en plein « Mistral du Bonheur » par l’objectif d’une quatrième place.

Il peut y avoir de la revanche dans l’air.

A charge de l’OM de montrer et d’apprendre à défendre une place acquise sur une belle série de victoires (cinq) pour une défaite logique face à l’Olympique Lyonnais.

L’Olympique Lyonnais reçoit le Fcf Juvisy-Essonne au Parc OL

En direct sur Eurosport à 16h30. Avec l’OL et les médias, c’est souvent les petits plats dans les grands. Pour la troisième édition des quatre saisons du sport féminin, c’est dans l’arène du Parc OL que les lyonnaises recevront Juvisy, au lieu et place de leur nouveau stade du Groupama.

Il fut un temps où l’annonce d’une telle rencontre laissait présager de l’inconnu, du suspense et des possibilités de contre- performances lyonnaises. Il y avait assez de sel dans le plat pour qu’il en soit ainsi.

Pour cette saison, le match n’est pas spécialement pimenté. La différence est notable au classement avec l’OL qui a le double de point du club essonnien (5è, 17 points). L’intérêt est ailleurs.

D’abord le Fcf Juvisy Essonne a joué un match parfait face à Montpellier la journée précédente qui lui a permis de revenir avec un score nul (0-0), ce que le contenu des rencontres passées ne pouvaient initialement proposer d’autant plus que Montpellier concourait pour la seconde place européenne voire la première ; et la question est de savoir si les franciliennes vont arriver à pratiquer le même niveau de football, quelque soit la tactique préconisée face à l’équipe Championne d’ Europe en titre quand même !

Sauf que cette équipe lyonnaise, plus forte que forte, est seconde du championnat si on tient compte de la victoire du PSG face à Albi (actuellement, en première instance, la victoire est donnée aux albigeoises) ; et ce, pour une première fois depuis une bonne dizaine d’années ; sauf que, le coach Gérard Prêcheur, avec accord ou sans, a convenu ou a voulu communiquer qu’il ne renouvellerait pas avec l’OL ; sauf que, une joueuse comme Alex Morgan, n’a toujours pas marqué depuis son arrivée ; sauf que, beaucoup de joueuses font banquette à l’OL.

Banquette oui, mais banquette avec des titres !

C’est la problématique de l’OL. Une problématique qui auparavant n’était que des lignes mais qui aujourd’hui a le droit d’être posée comme question. Aux fenottes lyonnaises d’y apporter les réponses.

L’opposition se jouera comme un match de coupe. Avec Aller Dimanche (12 février) et Retour Mercredi (15 février). Difficile de faire plus rapide comme réponse.

le PSG (3è) reçoit Saint-Etienne (8è).

Les parisiennes ont infligé un sévère 0-6 en Championnat en début d’année 2017. C’était il y a peu. C’est certainement la différence qui peut exister entre les deux équipes. Sauf que Saint-Etienne a besoin de points (13 points) car elles ne sont qu’à quatre points des premiers non-relégables.

C’est maintenant qu’elles font leur championnat et prépare leur saison prochaine en D1F.

Le Paris Saint Germain a l’avantage d’avoir aucune question à se poser. Rien n’est acquis. Ni la première comme la seconde place européenne et elles pourraient très bien se trouver non qualifiées pour la Women’s Champions League en 2017-2018, alors qu’elles ont tutoyé les sommets en décembre 2016 pour battre, pour la première fois à domicile, l’Olympique Lyonnais au Camp des Loges.

Paris ne mérite certainement pas de se poser ces questions. Son parcours a été extraordinaire depuis le début de l’année. Il faudra que les coéquipières de Sabrina delannoy et maintenant d’Amandine Henry soient impliquées et sérieuses pour tous les matches à venir. Comme Elles, c’est maintenant que leur place se joue.

. Le FC Metz (12è) reçoit l’ASJ Soyaux (6è) ; Les Girondins de Bordeaux (11è) recoivent Montpellier (3è) ; 

Voilà deux nouveaux clubs de D1F qui peuvent tenter de renverser la vapeur en créant la surprise. le FC Metz ne vaut certainement pas cette place mais les résultats sont là quand pour les Girondins de Bordeaux, après avoir marqué un des plus beaux buts du championnat, elles se trouvent confrontées à la réalité des chiffres, en étant relégable face à Montpellier qui doit apprendre à être performante sans Sofia Jakobsson.

. Deux habitués : Guingamp (7è) contre Rodez-Aveyron (9è)

Deux clubs habitués de la D1F qui vont s’opposer. Guingamp a trois points d’avance sur Rodez et voudra les garder. Elles possèdent quelques joueuses de grand talent avec la nouvelle championne d’Afrique des Nations, Désirée Oparanozie, et un groupe jeune qui a répondu à l’ambition proposée face à Rodez, un groupe qui se connaît parfaitement, se situant entre jeunesse, maturité et expérience.

Un match de D1F avec beaucoup d’inconnues.

William Commegrain lesfeminines.fr