Albi qui prend le meilleur sur Metz à la 89′ « On ne lâchera rien ! ». Les deux équipes chante la phrase à tue tête.

Soyaux qui prend l’avantage sur Saint-Etienne, après avoir été mené et Saint-Etienne qui égalise à domicile : « On ne lâchera rien ! ». Les deux équipes la chante à tue tête.

Guingamp qui s’impose à la 20′. Se fait remonter et dépasser par Bordeaux. Puis égalise à la maison à la 76′ « On ne lâchera rien ! ». Les deux équipes l’écrivent du sang de leur coeur.

Rodez qui se bat pour faire 1-0 au lieu de 10-0 « On ne lâchera rien ! ». PSG qui suit Montpellier et Lyon « On ne lâchera rien ! ». Montpellier qui s’impose « On ne lâchera rien ! ». Juvisy qui espère « On ne lâchera rien ! »..

jamais

« On ne lâchera rien ! » la phrase de la saison 2016-2017.

C’est la phrase qui va certainement être la plus écrite de toute la saison 2016-2017. Signe de détermination ce qui est positif. Signe d’entêtement, ce qui peut être négatif. En effet, mieux vaut lâcher quand on a fait une erreur ! Ce sera le dilemme des équipes qui seront à la lutte de quelque chose : le maintien pour les plus nombreuses, la place européenne pour quelques unes. Pour la France, en général elles seront trois candidates pour 1 place de second. Quant au maintien, elles sont huit pour deux places réservées à la descente.

Cela fait du monde. Alors, une seule solution. Slogan revendiqué !

Saint-Etienne (2-2) Soyaux.

Dans un score de 2-2, il y a toujours une équipe déçue ! Nécessairement, à un moment plus ou moins long, une équipe a mené 2-1 ou 1-2. Et là, elle est dans la victoire. Inattendu et terriblement souhaité pour Soyaux quand Laure Bouillot, porte le score à 1-2 à la 58′. Soyaux vient de marquer deux buts après l’ouverture du score à domicile d’Audrey Chaumette (41′). Elles sont au Paradis, Saint-Etienne touche l’enfer. Quinze minutes après le retour des vestiaires où elles étaient entrées avec 1-0 en leur faveur.

Sauf qu’une minute après. C’est le banc de Saint-Etienne qui se lève et celui de Soyaux qui s’assied. Maëlle Garbino vient d’égaliser ! (2-2, 59′).

A mon avis, cela a du être chaud pendant les 30 minutes restantes. Les deux équipes habituées de la D1F savent qu’il ne faut pas rater une victoire quand elle se prononce. Là, les deux ont mené. Les deux se sont faites remonter. Mais les deux ont combattu. C’est ce que retiendront les deux clubs. Prêtes pour un autre combat le 30 octobre.

Soyaux à Bordeaux. Saint-Etienne à Metz. Deux clubs promus. Les appétits vont s’aiguiser.

GUINGAMP (2-2) BORDEAUX

Même scénario à Guingamp. Les rouges en noires mènent à la mi-temps (1-0) avec un but de Louise Fleury dès la 20′ et rentrent au vestiaire en ayant tenu le score pendant 25′. Puis, c’est Bordeaux qui pousse avec deux buts en quatre minutes et avant la 60′ par l’intermédiaire de Nawael OUINEKH 53′ et de Sarah Cambot (57′).

Le renversement est total, pour une seconde fois lorsqu’en football féminin, c’est un phénomène rare. Bordeaux est parti pour prendre se première victoire à l’extérieur quand Désirée OPARANOZIE égalise à la 76′. Pas très loin du moment où elle avait marqué le seul but face à Juvisy !

Les deux équipes se retournent dos à dos. EN regardant les résultats des autres et en se projetant sur la prochaine journée. Guingamp ira à Lyon quand Bordeaux recevra Soyaux.

FC Metz (0-1) Albi Asptt

Albi fait l’excellent résultat de ce week-end. En prenant le meilleur sur le FC Metz, elles sortent de la ligne rouge des équipes sans victoire et se placent pour travailler en confiance avant la réception de Juvisy. Le succès est venu à la 89′.

C’est vous dire si les chants ont accompagné les albigeoises quand le désespoir a dû toucher les lorraines ! Sans victoire depuis le début du championnat et confiné à la dernière place.

Metz recevra Saint-Etienne quand Albi prendra Juvisy à domicile.

Personne ne mesure vraiment la situation de cette saison. Je ne sais pour quelles raisons, mais les petits clubs amateurs ne veulent pas descendre et les clubs professionnels ne voudront pas tomber. Il va y avoir de la Résistance et du tempérament. Ou pas. Ca va monter tranquillement en température et il risque d’y avoir des surprises.

Deux remontadas dans la même journée, quand on en trouve une tout les six mois, avec de la chance.

« On ne lâchera rien ! ». Slogan déposé !

William Commegrain lesfeminines.fr