Laura Agard est une drôle de joueuse. Un parcours atypique au plus haut niveau de l’élite féminine française. En effet, cette jeune femme est joueuse du Montpellier Hsc sans avoir fait le moindre bruit, si ce n’est de m’avoir donné l’occasion plus d’une fois, d’entendre quelques louanges de la part de Jean-Louis Saez à son égard.

Un long article sur le site de Montpellier nous la fait découvrir plus et mieux. Un peu à l’image de son style de jeu, elle nous donne le sentiment d’une joueuse qui maitrise précisement ses réactions, élimine l’imprévisible pour ensuite agir. C’est un peu ainsi que je l’avais vu lors de ses différentes entrées, notamment face au Paris Saint Germain lors de ce match au Camp des loges qui avait été le signe des premières réussites du club du Sud de la France pour cette saison 2016.

La tête et les jambes. 

C’est une joueuse qui présente un background réussi de Master 2 qui s’éloigne de la pratique sportive sans pour autant l’éloigner du sport avec « une maîtrise en urbanisme et un master 2 dans l’aménagement des équipements sportifs ». Un peu comme son jeu. Attentive à l’environnement.

Un palmarès d’une joueuse sélectionnée en A

Après trois ans à Montpellier (2006-2009), où elle a remporté 2 Coupes de France (2007 et 2009) et deux qualifications en Ligue des Champions ; puis trois ans avec une année de futsal et deux pour une rééducation des croisés défaillants à Rodez où elle a quand même joué 26 matches, elle signe à Lyon … Ou plutôt Lyon l’a fait signer en 2012-2013 pour qu’elle accroche à son palmarès le doublé Coupe-Championnat (11 matches) perdant de peu en finale de la Ligue des Champions face à Wolfsburg. La latérale montpelliéraine retenant surtout la victoire dans le Championnat du Monde non-officiel des Clubs à Tokyo : « Une super aventure où j’avais eu la chance de jouer les deux matchs. »

Partie à Toulouse pour une année de D2, elle signe à Montpellier pour connaître cette belle dynamique vécue pour conserver le plus longtemps cette seconde place du championnat perdue face au Paris Saint Germain, logiquement supérieur.

Voilà un beau palmarès et une belle histoire pour une joueuse de 27 ans. Un profil qui pourrait plaire.

William Commegrain lesfeminines.fr

Source Montpellier Hsc et statsfootofeminin.fr