C’est la dernière rencontre de la République de Chine avant de partir pour son tournoi de qualification aux Jeux Olympiques de Rio qui se passera sur les terres japonaises des ex-championnes du monde 2011 et finaliste 2015.

Après un match nul face à Nîmes (D1), une victoire face à l’OM (3-1), les filles de Bruno Bini vont affronter un véritable obstacle avec l’équipe de Montpellier qui se trouve à la troisième place du championnat après avoir été longtemps seconde et qui a, en son sein, de nombreuses internationales françaises, suédoises, brésilienne et espagnole.

Le choix de faire cette préparation en France, dans une terre connue de Bruno Bini, semble avoir porté ses fruits pour ce qui lui parait comme essentiel : la vie de groupe et ses interactions et relations.

Pour aller chercher sa qualification, la Chine va faire face à de sérieux concurrents, sans avoir de prétentions à faire valoir au vue de son classement FIFA (17è) quand devant elle, se trouve le Japon (4è FIFA), la Corée du Nord (6è) et l’Australie (9è) et que seuls, deux tickets seront délivrés pour Rio 2016.

Il reste que les productions récentes peuvent lui donner de l’ESPOIR. Les jeunes chinoises, après avoir fêté l’année du Singe peuvent croire, poser des problèmes à tous leurs adversaires, elles qui ont perdu sur le score minimal (1-0) face aux USA, futures championne du monde, en 1/8è de finale de la Coupe du Monde 2015 et gagné le Tournoi de Shenzhen.

Ce serait cependant une sacré performance que de se qualifier aux dépens, donc, de deux nations classées dans le Top 10 mondial. Il reste qu’elle est possible et éventuelle.

Alors Montpellier est certainement un passage. La tête est « un peu-beaucoup », à l’échéance prochaine du 29 février jusqu’au 9 mars 2016. Courses à la qualification : Japon, Corée du Nord, Australie, Chine, Corée du Sud, Vietnam.

Pour Montpellier, l’opposition est intéressante en terme qualitatif, face à une équipe 17è mondial, dans l’optique de cette fin de championnat où tout pourrait se jouer face à des adversaires directs qui sont des signatures de podium ou de sacre en Coupe de France : Lyon, Paris Saint Germain et Juvisy.

William Commegrain lesfeminines.fr