Une partie bien menée face à Albi et totalement maitrisée par le PSG (3-0) avec une opposition qui a du jeu et de la qualité. Farid Benstiti, en zone mixte, gelé par le froid naissant de Charlety : « les intentions sont meilleures. On a senti une équipe qui recommence à vivre ! » C’étaient les premiers mots du coach parisien, quatre jours après la rencontre européenne face à Örebro qui avait vu le PSG se qualifier pour les quarts de finale avec un maigre (0-0). Confirmant cependant « qu’il manque encore l’efficacité, vu le nombre d’occasions de but assez faciles à mettre au fond », et constatant « on n’y arrive pas encore, mais les filles ont un peu plus de joie de jouer et cela, c’est important ».

Qu’est qui s’est passé entre le match de Charlety face à Örebro et celui-ci ? « tout simplement la crainte disparait un petit peu. les filles se sont bien entrainées et on retrouve, je le répète, un peu de vies. « 

Revenant sur la période internationale « qui nous a coupé notre élan alors que l’on avait Seger, Dahlkvist qui étaient dans le rythme, Cristiane et Mittag, c’est pour cela que l’on scorait bien et il y a eu ces 10-12 jours de trêve internationale avec Seger blessée, cristiane et Erika qui ont voyagé, Mittag qui a fait deux matches, l’entrée de l’hiver ; donc la dynamique que l’on avait après la catastrophe de Lyon, on l’a cassé et avec ces événements cela a été difficile. Mais je suis très content des intentions et il y a de jeunes joueuses aujourd’hui, je suis très content de Cissoko à droite, on a la remplaçante toute trouvée de Jessica Houara. C’est très positif aujourd’hui. »

Un futur déplacement face à Juvisy ? Le tournant pour nous et pour le club. Battre Juvisy, c’est continuer à jouer l’Europe. Ce qui m’ennuie un petit peu c’est que nos joueuses reviennent sur ce match là, d’un trêve internationale. On a beaucoup d’étrangères. Je viens de regarder le programme de la Suède, on a été obligé d’envoyer un courrier à la fédération. J’ai regardé le programme des suédoises. Il est très coriace. J’espère qu’elles ne vont pas revenir avec de la casse.

Est-ce que ce n’est pas une des plus grandes difficultés du PSG d’avoir à gérer ce rapport avec les semaines internationales ? De toute façon, je vais le répéter. je ne vais pas mâcher mes mots. le calendrier FIFA est une catastrophe. Pour le football féminin et pour les clubs qui investissent aujourd’hui. Le calendrier d’il y a 10 ans est le même. Alors qu’à cette époque, il était déjà très conséquent.  Il correspondait à une situation d’époque mais aujourd’hui, il est anachronique. Il doit être aménagé; d’une part pour que les championnats puissent s’exprimer normalement et d’autre part pour que les joueuses puissent récupérer normalement et enfin pour que l’UEFA et les fédérations puissent inscrire un calendrier de Coupe d’Europe plus moderne et un calendrier des fédérations et des championnats qui soient plus ambitieux et plus moderne. On essaye de mettre notre poids, mais c’est très compliqué et très long.

William Commegrain lesfeminines.fr