EA Sports, éditeur du jeu FIFA 16 qui a ouvert ses portes au football féminin se trouve dans l’obligation de tenir compte des contraintes juridiques qui pésent sur le football. A ce titre, l’égalité est parfaite avec le football masculin.

En effet, l’éditeur a été obligé de retirer 13 joueuses pour des problèmes de droit évoqué par la puissante National Collegiate Athletic Association ou NCAA (association étudiante la plus importante au Monde) qui organise de nombreuses compétitions amateures universitaires aux Etats-Unis ; cette dernière a jugé que la participation au jeu pouvait compromettre la participation des joueuses aux compétitions qu’elle organise dans les universités américaines.

EA Sports conteste bien entendu cette version de la situation mais dans l’attente d’une décision plus murie, a retiré des équipes nationales les joueuses suivantes :

  • Kadeisha Buchanan (Canada) Meilleure jeune du Mondial 2015
  • Jessie Fleming (Canada) Meilleure jeune au Canada
  • Ashley Lawrence (Canada)
  • Janine Beckie (Canada)
  • Rebecca Quinn (Canada)
  • Sura Yekka (Canada)
  • Celia Jiménez (Espagne)
  • Tanya Samarzich (Mexique)
  • Greta Espinoza (Mexique)
  • Christina Murillo (Mexique)
  • Amanda Perez (Mexique)
  • Emily Alvarado (Mexique)
  • Maria Sanchez (Mexique)

On le voit, ce sont les équipes canadiennes et mexicaines qui sont amputées de nombreuses joueuses, en attendant que lesdites joueuses changes d’université par exemple, pour ne plus être sous les prérogatives de la NCAA. L’argument de l’éditeur précisant que les joueuses n’étant pas rémunérées n’a pas été suffisant pour faire pencher le conflit juridique en sa faveur.

Quand des droits sont revendiqués, c’est souvent pour des raisons financières qui certainement, n’ont pas encore été budgété par l’éditeur EA Sports.

William Commegrain lesfeminines.fr