ESOF La Roche sur Yon (0-3) Rodez Aveyron

Océane SAUNIER 19′, Solène BARBANCE 27′, Flavie LEMAITRE 90+2′ (source footofeminin)

Rodez affirme son expérience dans cette D1 en gagnant face à des prétendants qui pourraient poser des problèmes lors des dernières journées de championnat.

Avec un 0-3 face à la Roche qui lâche une seconde fois sur un score lourd, les cartes aveyronnaises prennent de la couleur au jeu du goal average particulier quand celles de la Roche sur Yon prennent celles de la différence avec deux 0-3 négatifs face à des adversaires pour le maintien (Albi et Rodez)

C’est peut-être cela le plus lourd pour les promus de D2 quand c’est certainement le plus bel avantage du côté de Rodez. Pour la Roche, le calcul est simple, il faut être devant ces deux clubs si elles veulent garder leur place, début Juin.

PSG (0-0) Montpellier Hsc

Montpellier a joué une tactique payante qui a empêché les parisiennes à tenir leur jeu aux 30 mètres adverses. Cherchant la domination, elles ont trouvé sur leur chemin un milieu très fourni qui a bloqué leur transmission tout en leur mettant la pression sur les contres. Paris aurait peut être dû laisser le jeu à Montpellier pour placer des contres tel que celui de la 39′ qui a donné l’unique occasion parisienne, mais quelle occasion !

Montpellier, à la volonté et à la tenacité, aurait pu même avoir un score plus favorable.

 VGA Saint Maur  (3-1) Nîmes Métropole Gard

Marlyse NGO NDOUMBOUK 17′, 83′ s.p., Coralie LENOT 72′ / Marine PERVIER 58′

La VGA prend les quatre points qui font du bien à la confiance face à un promu et en se souvenant que face à Albi, elles avaient tenu le jeu et le match.

Nîmes est en difficulté à double titre : d’abord sur le plan du calendrier avec les gros dès le début du championnat, ensuite sur le plan du jeu face à des équipes qui jouent une finale à chaque match : les prétendants au maintien.

AS Saint-Etienne (1-2)  ASJ Soyaux-Charente

Julie PERUZZETTO 67′Marion LEROY 21′, Allison BLAIS 44′

Saint-Etienne est encore dans la même situation que l’an dernier.  Sur le fil rouge du rasoir. Et si c’était sa place ? Pourquoi pas, mais alors, il faudrait se poser la question : « est-ce positif que de jouer des championnats si près « d’être comme de disparaitre » ? Pas sûr que les nerfs puissent tenir longtemps.

La mesure n’est pas simple et les adversaires ne font rien pour les aider à le savoir. Rodez gagne sur le fil (J2) quand un match nul s’annonce. Soyaux l’emporte à Saint-Etienne sur la plus petite des différences (J3).

Tout cela fait le bonheur des adversaires, sans trop condamner Saint-Etienne au goal average particulier mais sans l’avantager particulièrement.

Asptt Albi  (1-2) Fcf Juvisy-Essonne

Alexandra RENAULT 29′Sandrine DUSANG 17′, Gaëtane THINEY 26′

Juvisy fait du Juvisy. En gagnant à l’extérieur sur la plus petite des marges, les essonniennes sont la seule équipe du Top four à avoir 10 points et si peu de buts marqués. Elles savent mieux que quiconque se dire : « une victoire, c’est un but de plus que l’adversaire ».

La seule question qui est à se poser : « pourront-elles avoir un but de moins ? Ou sauront-elles avoir plus d’un but de plus ». La réponse ne serait pas la même au classement. Réponse intéressante.

Albi, de son côté, joue tranquillement sa saison. Deux victoires en trois matches. C’est quelques pierres de mises sur le chemin du maintien. Et à l’image des 7 nains, à chaque pierre son caractère. Le principal se finit bien. Blanche Neige retrouve bien son Prince. Ici, le maintien.

EA Guingamp (0-8) Olympique Lyonnais

Marion BOISHARDY 18′ c.s.c., Eugénie LE SOMMER 43′, 45+1′, Amandine HENRY 52′, Saki KUMAGAI 69′ s.p., Louisa NECIB 76′, Pauline BREMER 85′, Lotta SCHELIN 90+2′ (source footofeminin)

Une tornade en Bretagne. Rien n’à dire. C’est juste le passage de l’ouragan lyonnais. Il parait qu’il y a des vagues quand la mer se forme. L’écume même nous donne déjà une force 6 à 8. Avec Lyon, on dépasse les vents de Beaufort (12). On sait juste une chose. Cela va durer 1h30 avec 15 minutes de pose.

Après, c’est calme.

Certaines lyonnaises viennent vous voir pour vous demander « Comment ça va ? ». Goscinny a écrit « Ils sont fous ces gaulois ». La seule réponse à donner : « Elles sont folles ces lyonnaises ? » de poser de telles questions.

J’imagine la partie qui défile sous la douche. La fatigue de l’instant. Puis la pose, le retour. Les regards des autres au sortir du vestiaire. La protection qu’on se crée. L’envie d’être seule. Ne rien dire. Simplement oublier. Et manger. Pour se revigorer.

Dans le football féminin. Cela arrive. Pas si souvent. Face à l’Olympique Lyonnais, bien plus souvent.

William Commegrain lesfeminines.fr