La jeune Anglaise, 24 ans, un peu plus de 20 sélections est arrivée sur la pointe des pieds dans ce tournoi, joueuse de Manchester City que l’on a peu vu en Women’s Champions League, voire jamais depuis 6 ans.

Placée à droite, 1m72 ce qui est commence à être grand pour une féminine, elle joue librement et, ce qui a manqué à la France, monte pour créer des brèches dans la défense adverse, soit sur les côtés ce qui n’est pas très originale mais percute tout autant à l’intérieur comme un milieu récupérateur, ce qui est déjà bien plus rare.

Son tempérament est tel qu’elle continue son action sans se poser la moindre question et dans un sport qui est très organisé avec un marquage de zone, elle réussit par sa puissance, par son physique, et par son allant, à déboussoler l’équipe adverse et au plus haut niveau; c’est à dire, cette Coupe du Monde, créer une telle différence qu’elle a été capable de marquer deux buts, dont un superbe face au Canada.

Placée au second poteau, elle a mis une superbe tête qui a transpercé les espoirs canadiens.

Son jeu est très proche du jeu de Sabrina Delannoy. Appliquée tout en ayant une volonté de créer le danger et l’impact.

C’est une vraie belle récompense que de la voir dans cette « short list », pour cette nomination méritée. Si elle fait une belle finale pour la troisième place, elle pourra postuler à une récompense individuelle surprenante.

William Commegrain lesfeminines.fr