la jeunesse anglaise face à l’expérience japonaise.

Dans l’opposition qui se jouera ce soir, pour quand même une place en finale de la Coupe du monde, si on doit chercher deux extrêmes, on peut les trouver avec l’expérimentée coach japonais,  Norio Sasaki, 57 ans, à la tête de la sélection depuis 2007 et qui a amené les Nadeshiko au firmament du monde en 2011, avec le titre mondial lui donnant, de ce fait, le titre de meilleur entraîneur FIFA, consolidé par une médaille d’argent aux JO de Londres en 2012 et le titre de Champion d’Asie en 2014 …

face à,

Mark Sampson, 32 ans, ancien coach de Bristol Academy, les amenant deux fois en finale de la Coupe et les qualifiant deux fois pour la Women’s Champions League.

Tout face à pas grand chose. L’un ne dit jamais rien sur ses intentions ; l’autre, en déposant le pied sur le sol canadien n’a eu qu’un seul mot : « nous venons gagner la Coupe du Monde.

DAVID contre GOLIATH

Ce n’est même pas cela, car le coach gallois ne veut à aucun moment puiser dans l’histoire. Il est plutôt de la trempe des Gareth Edwards, qui est considéré comme le meilleur joueur de rugby au monde, l’équivalent de Pelé, qui enflammait tout un stade avec ce jeu aux mains que les gallois maitrisaient incroyablement et qui faisait, de cette ligne rouge, la ligne de sang de la flamme de l’envie et du jeu offensif.

Rien n’est perdu avant, rien n’est gagné avant. Tout se fait dans cet espace temps qu’est le match. Avec un brio et une envie que seul le rugby peut donner. Une telle émotion que l’impact n’existe plus, seul le jeu respire pour donner à chacun, le souffle de l’émotion et de la victoire, sous le talent de quelques uns qui resteront dans l’histoire.

Les anglaises peuvent-elles gagner les japonaises. 

Dans l’histoire non, dans le jeu, oui.

Si les Lionnesses jouent leur jeu, alors leurs physiques et déterminations sont telles qu’elles surprendront les japonaises. D’un autre côté, si les japonaises jouent des géométries tactiques incroyables, alors l’inexpérience anglaise fera la victoire japonaise.

Les anglaises joueront-elles leur jeu. C’est la seule interrogation de ce match. Sinon, la différence est trop grande entre les deux nations. Un peu comme l’écart d’âge entre les deux coachs.

L’incroyable est au RDV ! 

D’un côté, une troisième finale de rang entre les USA et le Japon (Coupe du Monde 2011, JO de Londres 2012 et Canada 2015) ; de l’autre, une première avec un pays inattendu en finale : l’Angleterre.

Qui aurait donné l’Angleterre finaliste de la coupe du Monde.

Un bonheur de bookmaker ce résultat !

William Commegrain lesfeminines.fr