Les rencontres des équipes nationales ont été bien moins nombreuses que celles entre les clubs et la compétition n’étant que le seul théâtre de la vérité, il faut se référer aux oppositions entre clubs pour trouver un cadre récent, sans aller chercher au fin fond des oubliettes du passé.

Saison 2012-2013 : finale de la Ligue des Champions entre Wolfsburg et l’Olympique Lyonnais.

La finale se joue sur un détail arbitrale avec un pénalty de Martina Muller. (0-1)

Bien que la règle en football féminin ne soit pas de discuter les décisions arbitrales, pour un match d’une telle dimension où le détail est important, le rôle de l’arbitre a été essentiel et si Wolfsburg a gagné sa première Ligue des Champions au courage pour sa première participation européenne en 2012-2013, on ne peut oublier que le pénalty sifflé contre Laura Georges était discutable.

Saison 2013-2014 : la première défaite européenne de l’Olympique Lyonnais à Gerland

L’olympique lyonnais perd sur un pénalty discutable, une main involontaire dans la surface.

De la même manière, lorsque l’Olympique lyonnais, désireux de revenir sur la scène européenne, rencontre Potsdam en 1/8è de finale lors de la saison 2013-2014 ; l’arbitre siffle une main involontaire de Kumagai dans la surface qui condamnera l’Olympique Lyonnais, pourtant vainqueur au match aller.

Une triplette canadienne au sifflet. La canadienne Carol Ann Chenard aura son mot à dire dans cette finale.
Saison 2014-2015 : le double carton jaune de Caroline Seger en 1/2 finale face à Wolfsburg. 

Un carton jaune qui coutera cher, pour Farid Benstiti, coach du PSG, une bonne partie de sa finale face à Frankfort.

Enfin, en 2014-2015, Farid Benstiti se souviendra longtemps et Caroline Seger, plus encore, de son second carton jaune lors du match retour en demi-finale de la Ligue des Champions face à Wolfsburg, pour une faute anodine qui la privera de la finale face à Frankfort, et son absence ne sera pas neutre, loin s’en faut, pour la conquête du titre. Essentiel nous dira même Farid Benstiti.

Un arbitrage qui n’est pas neutre ne signifie pas un mauvais arbitrage. 

Il ne s’agit pas ici de condamner l’arbitrage, loin s’en faut mais juste de relever que l’arbitre a souvent une incidence dans le résultat des oppositions de clubs entre l’Allemagne et la France.

Quoi de plus normal, depuis quatre saisons, les équipes sont très proches. L’Allemagne d’abord en favori ; ensuite en challenger ; pour en 2015, se repositionner en favori.

La canadienne Carol Anne CHENARD aura son mot à dire dans ce quart de finale. 

internationale depuis 2006, parmi les 16 arbitres de la Coupe du Monde 2011, née le 17/02/1977, elle est une des arbitres les plus âgées de cette compétition. Au Canada, elle arbitre autant des matchs masculins (NASL) que des matchs féminins (W-League). C’est d’ailleurs la seule femme en Amérique du Nord qui pratique le métier d’arbitre en chef lors de matchs masculins de première division.

Elle aura son mot à dire dans cette finale. Assistée de Marie Josee CHARBONNEAU (CAN), Suzanne MORISSET (CAN), c’est une triplette canadienne qui s’illustrera dans cette opposition essentielle au football féminin français. 

William Commegrain lesfeminines.fr