Suisse – Cameroun (1-2).

En gagnant contre la Suisse, 19ème mondial son ticket pour les huitième de finale, le Cameroun (53ème FIFA) divise par trois son classement FIFA pour se mettre au niveau de l’adversaire et vient se joindre aux grandes nations du football féminin, en jouant avec l’esprit africain. Le jeu, et toujours le jeu, de la 1ère minute à la 95′.

Pourtant c’est CRNOGORCEVIC, qui ouvre le score pour les Natis, et on a l’impression que la performance face à l’Equateur peut se renouveler (10-1) mais rien ne se fait entre ce premier jet à la 24′ et la 45′. 

Dans ce cas, l’univers de l’impossible devient possible et le Cameroun, qui ne joue pas pour seulement son pays mais aussi pour toute l’Afrique, envoie des missiles de volonté qui trouvent l’écho attendu : l’égalisation à la ABOUDI ONGUENE (47′) et surtout le but vainqueur à la 62′ de NGONO MANI. 

Tenir 30′ sans faiblir ensuite, c’est montrer toute la force des camerounaises, vice championne d’afrique, qui prennent une seconde place inattendue mais méritée avec un score flatteur face à l’Equateur (6-0).

Le Cameroun rencontrera la Chine, un excellent adversaire pour ce premier match des huitièmes de finale, le 20 juin à Edmonton qui peut recevoir plus de 60.000 spectateurs. C’est dans une superbe ambiance que ces deux équipes au jeu alléchant et offensif vont se rencontrer. un match à ne pas rater.

Equateur (0-1) Japon

Les 3ème de la zone Conmebol auront sauvé l’honneur en réalisant l’exploit de ne perdre que sur la plus petite des marques face aux Championnes du monde en titre, le Japon après avoir pris une différence de buts incroyable en deux matches (-15).

Pourtant, l’ouverture du score se fait à la 5′ sur un but de la revenante Ogimi, pour ensuite assister à un match calme comme le tempérament asiatique. Tout essayer, ne pas réussir et sortir avec le sourire.

Maîtresses du jeu, les Asiatiques multipliaient les attaques, soit en s’infiltrant dans la surface, soit en tentant leur chance par les côtés. Mais le mur équatorien tenait bon quand ce n’était pas la gardienne Shirley Berruz qui montrait qu’elle s’était remise de ses premières mésaventures canadiennes, ou encore la barre transversale qui s’interposait par deux fois (16′, 79′). Les Japonaises avaient tendance à faire la passe de trop, cherchant plus spontanément une coéquipière que le but adverse.

William Commegrain lesfeminines.fr