C’est peut-être la question que se pose Silvia Neid, pour sa dernière compétition à la tête de la sélection allemande avec laquelle elle a connu la réussite (Coupe du monde 2007, Bronze aux JO de 2008, Euro 2009 et 2013) et l’échec (quart de finale coupe du monde 2011 en Allemagne et non-qualification aux Jo de 2012).

Pour ma part, je pense que l’Allemagne a fait un bon match et le fait qu’elle est autant dominée la Norvège en première mi-temps n’est pas un signe d’inefficacité car il ne me semble pas qu’elle ait raté des occasions, mais juste le signe d’une domination. En acceptant l’idée que les tirs ne doivent ou ne peuvent pas être tous vainqueurs, j’ai trouvé que ceux de la Nationalmannschaft particulièrement bien choisis et souvent cadrés.

L’Allemagne a pris un risque en jouant avec une telle intensité.
A l’inverse, l’Allemagne a fait une erreur tactique en impulsant un jeu qui a demandé une telle condition physique, un consensus collectif, qu’elle n’a pas eu les moyens de le retrouver dans la seconde mi-temps.

Cette qualité de jeu ne peut être qu’un temps fort mais certainement pas le niveau à développer tout un match. C’est irréaliste que de le penser et dangereux que de le pratiquer.

De l’autre côté, il y a un adversaire et la Norvège me semble partie sur la route de l’Euro 2013. Tirant le meilleur parti du peu de situations qu’elle a. Car au final, marquer un but à l’Allemagne en Coupe du Monde, c’est un « petit peu » une performance. La Norvège est certainement la raison essentielle pour laquelle l’Allemagne n’a pas plus marqué sur ce match.

L’Allemagne n’a pas fait un bon match.

Les tirs auraient dû être vainqueurs
Le fait d’avoir baissé de rythme en seconde mi-temps ne peut pas qualifier le match d’hier comme étant un bon match. Elles ont semblé suffisantes, et ce n’est pas normal d’avoir autant dominé pour finir par n’avoir marqué qu’un seul but. D’autant plus que les norvégiennes n’ont rien montré de significatifs, donc l’Allemagne aurait du sortir vainqueur.

Les trois changements n’ont rien apporté dans le jeu alors qu’ils le devaient puisque le score était de parité (1-1) et la présence de Silvia Neid dans la surface technique, contrairement à son habitude, montre bien qu’elle était inquiète sur le devenir de la partie.

Au final, les tirs auraient dû être vainqueurs et ils ont manqué de précisions.

William Commegrain lesfeminines.fr