Les réactions à cette qualification du PSG féminines en finale de la Women’s Champions League  pour le 14 Mai à Berlin, face à Frankfurt, triple champion.

PSG Féminines, le coach Farid Benstiti : La finale, on est capable de marquer et de tenir le score.

« C’était le match piège puisqu’on mène 2-0 là-bas. Elles étaient capables de revenir puisqu’elles l’ont fait en finale de Coupe d’Europe puis contre Rosengard. La difficulté était de ne pas prendre ce premier but et on l’a fait au moment où Seger prend son carton jaune.

Le seul point négatif, c’est l’absence de Seger. On va réfléchir sur un système différent avec Laure qui va revenir, Alushi qui sera à 100%, c’est vraiment un plus.
C’est une période très difficile mentalement mais gagner contre les deux derniers vainqueurs de la coupe d’Europe, c’est quelque chose d’exceptionnel. » Mener 1-0  la mi-temps, c’est comme si vous aviez entre vos mains le graal et il va s’échapper. On avait vraiment envie de bien faire, de bien ressortir et c’est ce que l’on s’est dit à la mi-temps pour marquer ce deuxième but. »

La finale, je crois que dans nos têtes ce sera plus facile. Après sur le match, peut-être pas. Avec un adversaire en face qui va tout donner, avec des internationales d’exception. la seule différence, c’est que l’on est capable de marquer et si on veut tenir le score, on aura nos défenseurs qui vont être là. Le seul point négatif, c’est l’absence de Seger. On va réfléchir sur un système différent avec Laure qui va revenir, Alushi qui sera à 100%, c’est vraiment un plus. On va préparer cette finale dans le système dans lequel on va  jouer pour aller la chercher. je crois que l’on est capable de marquer. La grosse différence c’est que l’on sera d’être plus résistant défensivement. »

Kiedrzynek Katarzyna (gardienne PSG) : J’ai mis tout mon coeur sur le terrain et le rêve devient réalité.

« Je suis très contente. C’est un match incroyable, notamment sur les vingt dernières minutes. Wolfsburg est une équipe très forte et elle nous l’a montré aujourd’hui. Elles ont gagné ce match 2-1 mais nous avons marqué deux buts chez elle, et nous sommes en finale.

Je suis venue comme 3ème gardienne et il a fallu que je me batte mais le sport demande cela.
Je fais mon job, j’ai laissé tout mon cœur sur le terrain aujourd’hui. Je voulais à tout prix aller en finale pour Berlin. Je n’en reviens pas, je peux juste dire « Le rêve devient réalité ».

Je suis venue au club comme 3ème gardienne et j’ai compris qu’il fallait que je me batte car le sport demande cela. J’ai eu des difficultés les premiers mois, j’ai eu besoin de temps pour m’améliorer et intégrer l’entraînement plus dur en france qu’en Pologne et je crois que le coach a eu en confiance en moi et puisque je l’ai, je suis très contente ».

Shirley Cruz : cette finale, on l’a bien méritée.

On est contente, on l’a fait. on sait que les matchs de Ligue des Champions se jouent à peu. Là on a perdu mais on a fait la différence avec le match aller. c’est ce qui compte. pour moi, sur le deuxième but, il y a eu faute, l’arbitre n’a pas sifflé. Et ensuite on a été solide et ce qui compte, c’est que nous sommes en finale, ce n’est pas Wolfsburg. [..]

on a été solide et ce qui compte, c’est que nous sommes en finale, ce n’est pas Wolfsburg
On va récupérer Laura et Josephine Henning. Là il va falloir se reposer là car on du temps pour préparer ce match. C’est dommage que l’on perde Seger mais on a le temps de trouver qui va prendre sa place. [..] C’était un nouveau projet, on sait qu’un projet c’est du temps. Moi, parfois j’étais frustrée car on ne gagnait pas des titres même la coupe. On a une récompense à la fin car là on est en finale. On l’a bien mérité avec les tirages. on a jamais eu la chance, on a joué Lyon, Twentee, Glasgow, même si c’était un petit peu moins fort. Wolfsburg, c’est l’actuel champion. Donc pour moi, jusque là, on a fait un bon parcours. »

Sabrina Delannoy (capitaine du PSG) : La clé du match était pour moi dans la concentration.

On savait que cela allait exactement se passer comme cela même si on s’est dit qu’il ne fallait pas prendre de buts, qu’il fallait rester et jouer notre jeu. On a fait une bonne entame de match et heureusement qu’on a marqué ce but rapidement. Après, elles ont fait rentrer que des attaquantes. Elles ont joué à 6 ou 7 devant.

Il suffisait simplement de continuer à se parler et à se passer les joueuses qui couraient un peu partout
Dans ces cas là, il n’y a plus grandes choses à faire. Elles ont des joueuses qui ont de l’expérience et des gabarits énormes devant. Il fallait simplement rester solidaires et concentrées. On aurait pu éviter de prendre ces deux buts là mais si on a perdu, on est forcément hyper contentes. [..] je regarde les filles et j’en vois certaines un peu abattues. J’essaye de remobiliser tout le monde mais la clé du match était pour moi dans la concentration. Il suffisait simplement de continuer à se parler et à se passer les joueuses qui couraient un peu partout ; j’étais inquiété un petit peu car tout peut arriver dans un match comme cela, on ne peut pas dire que j’étais sereine dans les 20 dernières minutes. j’avais juste envie que l’on soit hyper soudées et hyper solidaires et qu’on ne leur laisse pas la qualification.

Se qualifier en finale, c’est historique mais c’est historique pour le Paris Saint Germain tout court. Cela pourrait être le premier pour le club et si je peux être la première à la soulever pour le club, forcément, je serais la plus heureuse. [..] Quand elles marquent le deuxième but et qu’elles sont au taquet, on sait que cela va être très compliqué. 20 minutes, c’est très long sur un match et on sait que les occasions, elles vont continuer à en avoir et j’ai senti dans les dernières minutes, quand on dégage et quand notre gardienne nous fait les exploits, on sent que le public est derrière nous et cela, c’est une force supplémentaire surtout quand on coure partout depuis 80′. Cela donne cette petite force supplémentaire qui ne nous fait pas lâcher.

Wolfsburg, le coach Ralf Kellermann : Nous avons perdu au match aller l’accès à la finale.

Nous avons perdu la demi-finale lors du premier match à Wolfsburg. Ils ont été offensifs mais pas trop comme il le souhaitait. Ils n’ont pas eu trop d’occasions contre eux et le but rapide pris a été un problème.

Le but encaissé rapidement a été un vrai problème.
Il a été difficile de passer cette difficulté, mais après les deux buts de Wolfsburg, il a été très confiant en pensant que les 20 dernières minutes pouvaient être suffisantes pour aller en finale.

Il est très déçu comme Martina Muller qui met à un terme à sa carrière en fin de saison et elle sait qu’elle ne pourra pas refaire une autre finale qui d’ailleurs se tient à Berlin face à Frankfurt. La déception est donc autant plus grande.

Zone mixte.

William Commegrain lesfeminines.fr